jeudi 29 septembre 2011

Fistera-Muxia

Le départ vers le bout du monde est quelque peu étrange : nous passons de la foule de touristes qui affluent dans les rues de Santiago au calme du chemin désert qui nous mène à Fistera. Qui nous mène, c'est vraiment la sensation que nous avons : les muscles se gonflent, les jambes se mettent automatiquement en marche, le dos s'arqueboute pour supporter le poids du sac qui, bizarrement nous parait plus lourd que d'habitude au lendemain de notre soirée d'arrivée sur Santiago.

Le camino pour aller à Fistera ressemble un peu à la fin du camino frances : on alterne entre route et chemin de sable dans les forêts d'Eucalyptus. Petite sélection des meilleures vues :

Il y en a qui ont du mal à se remettre de leur cuite de la veille !
Eoliennes au soleil levant
Au bout de monde, nous retrouvons, au hasard des rencontres, Maciek et Rachel, nos compagnons du camino primitivo. Comme si nous devions recroiser la route de ceux avec qui nous avons fait un bout de chemin, ici, au bout du monde...Pas besoin de portable pour se retrouver sur le camino!

Apéro au bout du monde !
Au bout du monde, l'eau est bien plus froide que sur le camino del Norte : la mer de Cantabria rencontre ici l'Océan Pacifique, notre prochaine destination.


Au bout du monde, il y a des traditions qui ne se perdent pas : tout le monde se rassemble au Faro, point , soi-disant le plus à l'Ouest de l'Espagne (c'est Muxia en fait).











Il est de coutume de laisser ici quelquechose qui nous est cher ou de brûler ses vêtements. Et nous voyons ca et là des feux de joie allumés par des pélerins qui y jettent leurs chaussettes, pantalons... Bonjour l'odeur !
Nous décidons de laisser nos précieux bâtons de pélerins, coupés par nos soins et décorés sur le chemin.



C'est finalement vers minuit que nous rentrons nous coucher. Eux, dans leur auberge et nous, dans un coin de nature, à la lampe torche! Mais quelle surprise le matin de découvrir une superbe plage! Même si le temps, ce matin là, n'était pas de la partie...

De Fistera à Muxia, on se détend : on se prélasse sur la belle plage de linares, on laisse défiler le temps : marée haute puis marée basse et marée haute encore... Jusqu'à ce qu'on décide d'y passer la nuit.
marée haute, Max revient de la baignade!
marée basse, Max va se baigner










Dur, dur de planter les sardines dans le sable!
Muxia, la vrai fin du chemin, là où la mer se déchainne! Nous assistons au grand spectacle des vagues qui se fracassent sur les rochers! Magnifique et ressourcant!


L'océan qui se déchainne : on ne s'en lasse pas!

Il ne reste plus qu'à nous rendre à la Corogne pour faire du bateau stop : il va falloir compter sur le facteur chance et sur notre motivation maintenant!
En Amérique du sud, s'iou plait !

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