dimanche 24 juin 2012

On descend de la montagne à vélo...

Après la belle aventure de l´ascencion du Cotopaxi qui en a fait réagir plus d´un (merci encore une fois de vos chouettes commentaires), nous nous décidons enfin à reprendre la route, impatients de faire défiler les kilomètres sous nos coups de pédales, de voir des nouveaux paysages, de rencontrer de nouvelles personnes. Nous sommes tellement impatients, que nous partons directement aprés notre séjour à 6000 m : erreur !!! Résultat des courses : arrivés à Quito, Max nous fait un malaise après 3 heures de côte bien raide. Diagnostic : chute de tension, deshydratation, fatigue physique générale. Une piqûre aux fesses, à l´ancienne et au lit ! On reporte à demain l´envolée vers d´autres horizons.


Nous nous échappons de la capitale par la ruta del Quinde, ou route du Colibri, chemin de terre qui s´envole au dessus de la ville et nous conduit directement dans la selva, forêt humide, royaume des colibris.

C´est parti ! Nous laissons Quito derrière nous
 
Et tapie derrière la ville, la forêt, ses bruits et ses odeurs
Et nous retrouvons aussi la pluie. C´est trempés que nous arrivons en fin de journée à Bellavista, le paradis des oiseaux, perdu au milieu de la forêt : si nous n´en voyons pas un sur le chemin, c´est par dizaine qu´ils viennent s´abreuver aux perchoirs mis en place par la fondation ornithologique.


Un colibri qui boit goûlument l´eau sucrée

Il y en a qui ont vraiment fait l´effort de sortir les couleurs !
On y rencontre Gérard et Robert, deux bons franchouillards, qui nous invitent généreusement au resto de la fondation. Le ventre bien plein, on va dormir dans notre petite tente, bercés par les bruits de la forêt.

Gérard et Robert, mais que font-ils au milieu de la jungle équatorienne?!
Toujours sur la descente, nous faisons une halte à Mindo, petit village niché au milieu de la selva, un peu trop touristique à notre gôut. On y rencontre Johnny, équatorien pure souche, contrairement à ce que laisse penser son nom. Il nous invite à dormir dans un hostal abandonné qu´il est en train de remettre sur pieds. Nous y rejoignons Alex et Julien, 2 francais (ils sont partout ces francais !) et Helma, une argentine, tous bien sympathiques.

Le salon commence à prendre forme mais le toit fuit encore

Johnny a un autre projet : faire venir des volontaires pour travailler à la récolte du cacao dans la finca familliale à Puerto Quito. Ils nous proposent de venir visiter la ferme, histoire de voir si son projet de volontariat tient la route, étant donné qu´on a déjà une petite expérience dans le domaine. Tout le petit groupe décide de se rendre à la finca de cacao. Eux en bus, nous en vélo. Et là, nous découvrons un vrai petit coin de paradis.

La cuisine avec "baie vitrée" sur la selva
A deux pas, la rivière...
On se cuisine toujours de bons petits plats
On reste le temps de donner un coup de main pour construire la cuisine destinée au volontaires.

Johnny et Helma éclatent le guadua
Ici, c´est simple, il n´y a qu´un outil : la machette.
Et puis, ce qui participe à faire de cet endroit un paradis, c´est aussi le cacao !!

Au départ, le cacao, c´est ce fruit jaune et rouge
Ensuite, on y extrait les graines, que l´on laisse sécher et que l´on grille
On le moud, et on en fait une pâte délicieuse, bien meilleure que le nutella!

On laisse à Alex, Julien et Helma, le soin d´aider Johnny dans son projet et nous continuons notre route vers le Pacifique.

En chemin, après une nuit chez les pompiers de Quinidé, les yeux encore ensommeillés, la télé et la radio locales nous tombent dessus pour nous interviewer... Que de succès!

En direct de Quinidé, on tourne!
Et tout le long de notre trajet vers la côte, les gens nous klaxonnent, nous saluent de la main, nous offrent des boissons fraîches : quel acceuil, quelle chaleur humaine en allant vers la côte équatorienne! Cette gentillesse nous donne des ailes..


Le tout nouveau propriétaire d´un hotel encore inachevé nous offre même une de ses chambres pour la nuit : cela fait une semaine que nous dormons gratuitement, d´invitation en invitation.

Et enfin, nous arrivons sur la côte, nous foulons du pieds le sable noir et nous nous jetons avec délice dans l´eau chaude du Pacifique.

A nous le Pacifique!!!

2 commentaires:

  1. C'était quoi, la chaine de télé, on ne peut pas podcaster votre interview? Profitez bien de l'océan !

    Nicolas

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  2. hé bé on a rien vu en télé
    le cap de 500 photos est franchie;(que de souvenirs)
    après la baignade la forme est revenue pour continuer
    bises
    fred

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